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[Privé] La ferme de Félix Lewis [Pays de Galle]

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MessageDate du message: Mer. 30 Déc 2020, 14:45  Répondre en citant

La Ferme de Félix



// La ferme de Félix s’appelle ainsi parce qu’il s’agit d’une ancienne ferme de petite taille dont l’origine remonterait à plusieurs siècles. L’extérieur est composé de briques, de pierre, et de colombages formant une charmante demeure à l’aspect très hétéroclite, reflet de ses habitants et de son occupation.

Le rez-de-chaussée du bâtiment principal est occupé par la librairie, ainsi que la mezzanine du premier étage, le reste constituent les appartements de Félix. Il y a la totalité du deuxième étage, une partie du premier étage, la grange, l’arrière-cour, le jardin qui est aussi un potager, et une petite dépendance où il lui arrive de recevoir des invités. Il lui est aussi arrivé de la louer pour des gens en vacances ou de passage.

L’arrière-cour est plutôt vaste et pavée de briques rouges. Dans un coin, on trouve le poulailler d’Hector que Félix ouvre tous les matins et ferme tous les soirs. En face, il y a la grange dont le grenier est rempli de paille et de foin. C’est là où Gertrude dort lorsqu’elle ne squatte pas le tapis du salon, devant la cheminée. Sur la gauche, on trouve la dépendance, qui est maintenant une sorte de petit gite autonome qui peut accueillir deux ou trois personnes.

Et entre la grange et le gite, il y a un chemin qui vous mène jusqu’au petit potager de Félix. C’est là où il fait pousser ses herbes, ses cucurbitacées, ses pommes de terre, ses légumes sous la protection bienveillante d’un plaqueminier qui lui donnent de délicieux kakis en hiver, d’un poirier et d’un noisetier. Voici pour l’extérieur.

Pour ce qui est de l’intérieur, on peut dire que Félix n’est pas libraire pour rien. Il adore les livres. Déjà à Poudlard, ses valises contenaient toujours plus de livres que d’effets personnels et de vêtements réunis. Sa maison en est remplie. Il y a sur pratiquement chaque mur au moins une étagère, et ici et là, vous pouvez trouver des piles d’ouvrages disposés au heureux hasard des évènements de la vie.

Le plus flagrant est encore sa chambre. Les murs sont d’un joli bleu canard, mais c’est difficile de s’en rendre compte tant les livres recouvrent toute surface disponible. Même le lit, pourtant poussé contre un mur, dans un angle, a été aménagé par Félix pour s’encastrer parfaitement au milieu d’étagères. Les livres les plus chers à son cœur se trouvent dans les étagères du lit et gardent son sommeil.

Son bureau est un peu moins envahit par les livres. Ils y sont au moins contenus dans des étagères et sur le plateau du bureau constellés de tâches d’encre. Sur les murs, on peut voir une grande carte détaillée du Pays de Galles, une autre moins grande de l’Allemagne, une de la France et une de l’Angleterre et de l’Écosse. Il a bien une carte du monde, mais elle se trouve dans le salon.

Le salon, comme la cuisine, est spacieux et possède une cheminée ainsi qu’une belle table en bois de hêtre. On trouve devant la cheminée un grand canapé confortable et une table basse colonisée par une demi-douzaine de livres. Entre la cheminée et la grande fenêtre, il y a un fauteuil dans lequel on peut se pelotonner. Il bouge au gré de l’humeur de son propriétaire, et de la météo. Tantôt plus près de la cheminée que de la fenêtre et vice-versa.

Mais il faut rendre à Merlin ce qui est à Merlin, car il ne s’agit pas exactement d’une fenêtre, mais d’un vitrail pour être tout à fait précis. Il s’agit d’un vitrail bicolore, bleu et jaune, représentant un phare au milieu de l’océan. C’est la seule excentricité majeure que Félix s’est permis lorsqu’il a emménagé en ces lieux.

Lorsque Félix est seul, il mange souvent dans la cuisine. C’est une pièce bien éclairée, comme le reste de la demeure, et vivante. Une grande gazinière trône, avec un four qui en voit souvent de toutes les couleurs. Une table plus petite que celle du salon est collée contre un mur, des étagères trouvent leur place un peu partout, avec divers objets de décorations comme de la faïence ou des poêles en cuivre, mais aussi des livres de recettes, des épices, et autres denrées sèches et conserves.

Dans l’ensemble, les appartements de Félix ont un charme rustique, une atmosphère douillette et légèrement désuète de par la présence d’objets anciens que Félix affectionne, et il y a ce petit on-ne-sait-quoi qui vous fait vous sentir bien. Félix aime profondément sa maison, et elle le lui rend bien. //

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MessageDate du message: Jeu. 31 Déc 2020, 02:47  Répondre en citant

[RP unique de Félix Lewis, event Manalloween 2020]




Chers lecteurs, en cette période d’épouvante, je vais vous conter une petite fable. Celle-ci s’intitule « Tel maître… telle chèvre ». Prenez place, asseyez-vous bien, l’horreur sera au rendez-vous.

// Félix s’était réveillé un matin en se sentant… différent. Il avait du mal à cerner d’où venait cette légère différence qu’il ressentait, mais elle était là, bien présente. C’était un sentiment curieux, comme un léger creux, juste là, en son sein. Outre cette étrange sensation, il se sentait bien, en forme. Il avait bien dormi, Gertrude ne l’avait pas réveillé dans un boucan infernal encore une fois, et il y avait du soleil. Une belle journée s’annonçait.

C’était la dernière semaine avant Halloween, sa fête préférée. Pour l’occasion, il avait décoré la librairie avec soin, de façon holistique. De magnifiques cucurbitacées – qu’il avait passés des soirées entières à sculpter – ornaient chaque recoin de son antre, pas moins de quatre bols de bonbons avaient trouvé un promontoire de choix, un squelette – qu’il avait baptisé Bill – saluait les clients d’un tonitruant « Joyeux Halloween ! Ha ! Ha ! Ha ! », un dentier avait remplacé la cloche et il claquait à chaque ouverture de la porte, et bien évidemment, une multitude de chauve-souris s’était glissée un peu partout.

Il se prépara un gourmand petit-déjeuner avec entrain. Un bon bol de chicorée, de généreuses tartines beurrées et tartinées, une banane, et même deux œufs d’Hector. Il était tellement de bonne humeur qu’il accepta de partager une tartine avec Gertrude malgré son manque d’amabilité habituel. Il passa le reste de la semaine dans ce frétillement de joie incontrôlable. Toute la semaine, il proposa cupcakes et cookies faits maison sur le thème d’Halloween à ses clients, ravis.

Il avait sa petite routine bien en place maintenant. Après le petit-déjeuner, il descendait avec la dernière fournée de pâtisseries, passait nourrir sa ménagerie, branchait l’enceinte de Bill, allumait les bougies de ses citrouilles, une par une, puis il gérait ses stocks, répondait aux mails et aux commandes sur l’ordinateur de la boutique et bien sûr, il accueillait ses clients, les conseillait, papotait avec eux.

Le soir d’Halloween, son excitation était à son paroxysme. Il avait tellement hâte de voir défiler les enfants, les petits comme les grands, dans leurs costumes, de leur distribuer des bonbons avec Gertrude. Il avait même réussi à la convaincre de se déguiser pour l’occasion ! La bataille avait été rude, elle n’avait fini par céder qu’après que Félix ne lui ait promis deux carottes, un céleri et une courgette pour son malheur. C’est ainsi que Gertrude avait fini en chèvre zombie et que lui-même s’était transformé en terrifiant lapin garou.

Cette soirée avait été une réussite. Les enfants adoraient passer chez lui, Gertrude avait fait sensation et aucune morsure ne fut à déplorer. Pour clore en beauté cette merveilleuse saison, Félix alla regarder l’épisode spécial Halloween de NCIS qu’il avait pensé à enregistrer. Il s’installa devant sa télévision avec un verre de jus de citrouille bien mérité. Hector était même venu se blottir sur ses genoux pour profiter de la chaleur du feu qui ronronnait dans l’âtre derrière lui.

Exténué mais heureux, Félix se mit au lit après un dernier au revoir au beau Leroy Jethro Gibbs. //

- Sweet dreams…

// Comme après chaque Halloween, il se réveilla un peu hagard et un tantinet tristoune. Il descendit tout ensommeillé pour relever le courrier en robe de chambre. Il fit le tri devant une grande tasse de thé et remarqua qu’il avait reçu son édition de la Gazette du Sorcier pour la première fois depuis au moins une semaine. C’était étrange, mais pas inhabituel.

Il se souvint de la fois où Gertrude avait volé son journal pendant deux semaines après une dispute, et de cette autre fois où elle s’était mise en tête d’effrayer le moindre être qui s’approcherait de sa boîte aux lettres. Il avait mis des jours et des jours avant de recevoir son courrier à nouveau.

Il déplia le périodique et lu le premier article : « Panique dans le monde magique ! Quand la magie disparaît. » Il en recracha sa gorgée de thé. Comment ça, ‘quand la magie disparaît’ ? Il parcourut les lignes suivantes : « Partout dans le monde, sorciers et sorcières disent s’être sentis perdus, déboussolés face à l’absence complète de magie dans leur vie, dans leur être. « Ces sept jours ont été une véritable torture pour moi ! » s’exclame Helga qui raconte la terrible épreuve qu’elle a vécue alors qu’elle était privée de sa magie pendant une semaine entière. »

Félix se sentit pâlir, il vérifia la date du journal. La sentence tomba : 1er novembre. Aucun doute, les nouvelles étaient fraîches. Et si, et si… ?

Il courut jusqu’à sa chambre, se rua sur sa baguette magique qui était… malheur ! Oh malheur ! Elle était toute poussiéreuse. Avec appréhension, il s’en saisit, se retourna et lança un reparo sur le carreau fêlé de sa fenêtre. Miracle, le verre se répara tout seul… comme par enchantement.

Mais alors… La réalisation le frappa. L’horreur le prit à la gorge. Il s’était moldusifié ! Lui ! Il ne s’était rendu compte de rien ! Pendant une semaine entière ! Rien du tout !

Il avait tout fait comme un moldu ! Tout ! Chacune de ses citrouilles avait été creusée à la main, le message de Bill était enregistré dans une enceinte avec un détecteur de mouvements relié au dentier… mécanique. Rien n’était magique ! Il s’était comporté comme un moldu. Sa magie avait disparu et il ne s’était rendu compte de rien ! Quelle horreur !

Il couvrit sa baguette de baisers. //

- Pardon, pardon ! Plus jamais je ne t’abandonnerai, promis, juré, craché, si je mens, je deviens un moldu pour de bon, et ça, jamais !


// Attirée par le bruit, Gertrude l’observait, complètement dépitée. Un jour, Félix finirait par la rendre chèvre, foi de… //

- Bêêêêêêêêêêêêêêêêêêh !

// Quelle horreur ! Elle venait de se prendre pour un humain ! //

Ainsi, mes chers lecteurs, l’horreur, la vraie, c’est d’oublier l’essence même de ce qui compose notre être. Et joyeux Halloween !


[Fin RP]

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MessageDate du message: Sam. 02 Jan 2021, 02:06  Répondre en citant

[Début de RP entre Félix Lewis (Izaac Reagan) et Caleb Wilmery (Katleen Makerley)]




// Félix avait fermé la librairie plus tôt ce soir là. Il avait bien prévenu sa clientèle en amont, avec de nombreux écriteaux. C’est-à-dire que ce soir là, c’était le réveillon de Noël, et habiter au milieu de Nulle-Part, Pays de Galle, ne l’empêchait pas de toujours avoir ces quelques retardataires qui n’imaginaient pas faire leurs cadeaux de Noël un autre jour que la veille ou le jour même. Alors Félix ouvrait généralement pour le réveillon, mais seulement jusqu’à midi et demi. Et il fermait pour le 25.

Mais cette année, c’était différent. Félix avait fermé à dix heures tapantes. Il avait même poussé un moldu un peu agaçant vers la sortie. Un tour de clef, et il avait enfin été seul. C’est qu’il avait des préparatifs à finir. Pour une fois, il avait un invité.

Félix n’avait pas de famille. Il ne connaissait pas sa famille biologique, et la seule figure parentale qui ait jamais compté à ses yeux n’était plus. Il passait donc la plupart des fêtes « familiales » avec Gertrude, Hector et Marguerite. Et il n’était jamais vraiment malheureux. Pour Noël, il offrait des cadeaux à chacun d’entre eux, et s’offrait quelques bricoles. Quelques amis de France lui envoyaient parfois quelque chose. Il cuisinait un bon plat, et passait la soirée devant un ou plusieurs films et la finissait généralement le nez dans un livre.

Mais cette année, ce serait différent. Cette année, un jeune homme viendrait passer Noël chez lui. Il ne le connaissait pas et lui non plus ne connaissait pas Félix. En tout cas, il ne le pensait pas. Il ne savait que trois choses sur cet inconnu : il s’appelait Jacob, il avait 20 ans, et il habitait Londres. Cela faisait une petite trotte que de venir jusque chez Félix, mais il avait reçu une réponse positive lorsque l’arrangement s’était fait.

L’arrangement, parlons-en. C’était un dimanche, Félix petit-déjeunait en rattrapant son retard dans les éditions de la Gazette du Sorcier qu’il recevait parfois de manière assez aléatoire. Il ne savait pas pourquoi, mais la Gazette semblait avoir du mal à reconnaître que Nulle-Part était bien un lieu qui existait, et qu’il se trouvait dans le Pays de Galle. Félix, donc, feuilletait le journal, et il tomba sur un étrange encart : « Des hôtes pour Noël ». Pour faire court, un journaliste avait eu vent que cette année encore, un peu partout, des sorciers passeraient Noël seuls, pas forcément par choix. Et alors, partout, des initiatives avaient été lancées pour coupler des invités à des hôtes. Et la Gazette avait même passé un avis. Et Félix s’était dit « pourquoi pas ».

Il avait écrit à la Gazette – par chance, il n’avait pas loupé la deadline, mais cela s’était joué à un jour près – et la Gazette lui avait répondu. Il avait dû remplir un formulaire pour vérifier ses motivations et sûrement pour vérifier qu’il n’était pas un affreux psychopathe prêt à désosser le jeune Caleb et à la renvoyer chez lui en pièces détachées. Et c’est ainsi qu’on avait envoyé sa proposition à Caleb, et Félix avait plus tard reçu un avis de confirmation, d’ailleurs très succin. Il disait simplement « Caleb Wilmery (20 ans, Londres) a accepté votre proposition d’hôte, il arrivera le 24 décembre, soyez prêt. ». Et c’était tout.

Félix s’était longuement gratté la tête. Gertrude s’était moquée de lui. Il n’avait aucune autre précision sur son invité. Et s’il avait de graves allergies ? Félix espérait que si cela avait été le cas, il aurait été prévenu. Et que donc, s’il n’y avait aucune indication, c’est qu’il n’y avait rien. Oui ? Non ? Peut-être.

De toute façon, Félix avait précisé qu’il vivait avec une chèvre, une poule, et un hibou. Soudainement, il se demanda s’il avait bien précisé que la chèvre parlait. Il ne s’en souvenait plus, et c’était trop tard pour corriger son erreur. Le jeune homme allait arriver d’ici une demi-douzaine d’heures.

Félix n’avait pas perdu une minute. La dépendance était prête à le recevoir, tout était propre et rangé, le linge de lit et de maison frais, le repas pratiquement prêt, Gertrude briefée [« Attends que je sois certain qu’il sache avant de l’apostropher, s’il te plaît, et tiens toi convenablement, il ne s’agit pas de lui faire peur. », malheureusement, elle n’avait rien répondu et était partie la tête haute en lui montrant ostensiblement son derrière, Félix l’avait vraisemblablement achalée], Hector prévenue [« Quelqu’un va venir, je suis sûr qu’il sera gentil, ça va aller, d’accord ? », bien évidemment, Hector ne parlait pas, donc il n’avait rien répondu, mais Félix espérait qu’il ne stresserait pas trop], et Bill avait été rangé dans le bureau. Pas de squelette ce soir.

Il avait aussi fallu trouver des cadeaux au jeune Caleb dont il ne savait pratiquement rien. Félix s’était longtemps trituré les mains en faisant les cent pas, mais finalement, il avait trouvé. Mais il gardait la surprise pour plus tard. Les cadeaux étaient au pied du sapin artificiel décoré en bleu et violet et magiquement parfumé à la senteur du vrai sapin. Félix repensa à ses sessions de brainstorming dans la librairie. Il se souvint s’être perdu au milieu de piles de livres, les éliminant les uns après les autres. Au bout d’un moment, il avait même fini avec, entre les mains, un essai sur la téléonomie. Enfin, un essai, ce n’était pas le mot. Il s’agissait plutôt d’une critique acerbe faite par de fervents Darwinistes et disons simplement que les notes de bas de page étaient particulièrement hautes en couleur. Celui-là aussi, Félix l’avait écarté.

La poêle en fonte retentit dans toute la maisonnée, tirant Félix de ses rêveries dans un sursaut. C’était sûrement Caleb. Félix descendit les escaliers en trombes, Gertrude était déjà en train de braire, cela promettait. Au moins, elle ne le suivit pas jusqu’en bas. Il arriva dans la librairie et trébucha dans la pénombre en cherchant l’interrupteur. //

- Un instant ! cria-t-il.

// Il alluma la lumière, se tourna vers la porte et réalisa que la silhouette qui l’attendait dehors était bien grande. Peut-être était-ce un jeu d’ombres. Il tourna la clef dans la serrure et ouvrit. *Oufti, qu’est ce qu’il est grand !* fut le première pensée qu’eut Félix en voyant Caleb. Heureusement, ce ne fut pas ses premières paroles. //

- Bienvenue ! J’espère que tu as trouvé sans peine ! Et que tu as fait bon voyage, ce n’était pas trop long ? Il fait un peu froid dehors, nous aurons sûrement de la neige dans la nuit, mais il fait chaud à l’intérieur, viens, entre. Les cheminées sont allumées en haut. Nous allons monter. Ici, c’est la libraire. Il avait un pied sur la première marche de l’escalier, des claquements de sabots sur le plancher se firent entendre. Tu pourras dormir dans le gite à côté, on ira y déposer tes affaires plus tard si ça te va. Il se retourna vers Caleb. Je suis Félix, au fait. Tu es bien au bon endroit.

// Bon d’accord, Félix était peut-être légèrement stressé, juste un peu. Et quand il était stressé, il parlait beaucoup. Pourtant, Félix avait tendance à garder son sang-froid en toutes circonstances, à l’exception de celles-ci. Les gens pouvaient parfois l’angoisser. Surtout dans un contexte pareil, avec une personne qu’il rencontrait pour la première fois et qui était son invité. Avec les clients, ce n’était pas pareil, la situation était claire. Alors qu’ici, rien n’était écrit. //

- Mais laisse-le donc arriver, triple buse !

// Gertrude, qui avait passé sa tête dans l’embrasure des escaliers, le ramena à la réalité. Félix eut un temps d’arrêt lorsqu’il réalisa ce qu’il venait de se passer. Il regarda Gertrude, puis Caleb, et d’un ton un poil désabusé, il déclara : //

- Ah oui, et j’ai une chèvre. Enfin, j’habite avec une chèvre, techniquement, elle ne m’appartient pas. Et elle parle.

// Si avec tout ça Caleb ne partait pas en courant, c’est qu’il survivrait sûrement à ce Noël particulier. //

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MessageDate du message: Sam. 02 Jan 2021, 13:19  Répondre en citant

// La famille de Caleb était partie en vacances cette année pour Noël. Enfin, vacances était un bien grand mot. C'était plutôt un voyage d'affaires déguisé. Le jeune homme n'avait pas pu les suivre car en tant que débutant dans son journal, il n'avait pas le droit à tous les congés que les autres pouvaient se permettre de prendre. Il aurait bien sûr pu les rejoindre les 24 et 25 décembre, mais il ne savait pas s'il aurait pu repartir ensuite pour reprendre le boulot. Il avait donc décidé de rester seul à Londres et de fêter Noël avec un bon film et un bon livre. Ça, c'était ses plans avant qu'il voit passer une annonce dans la Gazette du Sorcier. Ses collègues n'avaient pas arrêté d'en parler ces derniers jours : le Ministère proposait soit d'inviter, soit d'être accueilli par un.e inconnu.e pour que personne ne soit seul.e en cette fête si particulière.

Le Serdaigle avait sauté sur l'occasion en voyant cette annonce. Il n'avait pas hésité longtemps entre les deux possibilités : il n'était pas un grand chef alors mieux valait qu'il demande d'être invité. Il ramènerait pour compenser un super cadeau à son hôte. C'est donc ainsi que Caleb avait appris qu'il séjournerait brièvement chez Félix Lewis pour Noël. Celui-ci habitait au Pays de Galles ce qui ravissait le bleu-et-bronze. Il n'avait jamais visité cette contrée pourtant pas si loin de chez lui. Il ne savait pas ce qu'il espérait y trouver de particulier, peut-être quelques plantes typiques ou alors il tomberait sur du fustet ce qui gâcherait totalement ses fêtes. Non, il fallait qu'il arrête de divaguer et se concentre sur la trouvaille du cadeau parfait pour son hôte.

Arpentant le Chemin de Traverse en long, en large et en travers, il trouva au bout de quelques heures ce qu'il pensait être la perle rare. Rassurez-vous, il n'avait pas acheté à Félix une sphinge miniature ou une momie grandeur nature, mais quelque chose de bien plus original, c'était dire ! Enfin, la surprise serait pour plus tard.

En ce début de soirée du 24 décembre, il sonna alors chez son hôte, un grand sourire aux lèvres. Caleb avait toujours apprécié rencontrer de nouvelles personnes, il avait presque un don pour ça aurait-on pu dire. //

- Bienvenue ! J’espère que tu as trouvé sans peine ! Et que tu as fait bon voyage, ce n’était pas trop long ? Il fait un peu froid dehors, nous aurons sûrement de la neige dans la nuit, mais il fait chaud à l’intérieur, viens, entre. Les cheminées sont allumées en haut. Nous allons monter. Ici, c’est la libraire. Tu pourras dormir dans le gite à côté, on ira y déposer tes affaires plus tard si ça te va. Je suis Félix, au fait. Tu es bien au bon endroit.

// Le Serdaigle pénétra dans la librairie, bien heureux de ne pas avoir acheté un livre quelconque à Félix. Il aurait paru bête si ça avait été le cas. //

- Wahou, c'est splendide ! J'aurai le droit de faire un tour demain ?, demanda-t-il avec des étoiles dans les yeux.

// Il tourna sur lui-même pour embrasser du regard les centaines voire les milliers de livres qui l'entouraient. Puis ses yeux se posèrent sur une chèvre qui le toisait du haut des escaliers. //

- Ah oui, et j’ai une chèvre. Enfin, j’habite avec une chèvre, techniquement, elle ne m’appartient pas. Et elle parle.

// Caleb pouffa, trouvant la chose particulièrement cocasse. Il allait forcément aimer son séjour ici.

Félix le mena ensuite à l'étage, là où se trouvaient sans doute ses appartements. Le bleu-et-bronze prit le temps d'apprécier les décorations de la pièce. Enfin, par décorations il fallait comprendre bouquins. C'était sûr que Caleb et Félix s'entendraient à merveille. //

- Alors comme ça tu es libraire... Ça doit être merveilleux comme métier, c'est un de mes rêves de gosse.

// Le jeune homme restait les bras ballants, attendant que son hôte l'invite à s'installer dans le salon ou la salle à manger. //

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