Cachots

[Aquilea]

// Lorsque les deux jeunes filles arrivèrent devant la porte du cachot derrière laquelle se trouvait Mélédia de Tourmente, la plus jeune se retint de faire demi-tour et de partir en courant. "Tu sais, ma marque est un mystère depuis ma naissance, je peux attendre d'avoir passé mes ASPICs pour m'en occuper, on ne devrait pas importuner un professeur pour des broutilles pareilles, allez viens, on s'en va, merci encore !". La phrase tournait dans sa tête, mais Aquilea n'arrivait pas à la dire de vive-voix ; son acolyte avait probablement remarqué qu'elle se décomposait à mesure à mesure que la distance les séparant de la professeur diminuait. //

- Allez, viens. Elle ne va pas te manger, promis.

- C'est toi qui le dit..., marmonna la fillette.

- Bonjour Mélédia. Je suis navrée d'avoir déboulé dans votre bureau tout à l'heure. J'étais avec mon amie et nous avons... Disons un petit souci. C'est une animagus naturelle. Et on lui a bridé ses pouvoirs avec un sceau graphème. On a besoin de vous. Vachement beaucoup.

// Aquilea tourna des yeux écarquillés vers Cassiopée. "Vachement beaucoup" ! Elle avait dit "Vachement beaucoup" à de Tourmente ! //

- Vous voulez quoi les filles ? Et inutile de mentir mes tourterelles.

// La gamine s'attendait à ce que son aînée continue... Et se ratatina sur place lorsque les deux autres braquèrent leur regard sur elle. Elle inspira un bon coup, et... //

- Baenfètcékeujorébezoindevotrèdpaske...

// Foutu stress. Mélédia n'était vraiment pas la professeur avec qui la fillette était la plus à l'aise. Mais de là à manger tous les mots, sans articuler, à la limite de baver sur le sol en pierre ! Aquilea s'interrompit, rouge tomate-trop-mûre. Respire. Recommence lentement. Personne ne va te manger, Cassiopée te l'a assuré. //

- Comme Cassiopée vous l'a dit, je suis très très très probablement une animagus naturelle. Regardez.

// Elle s'approcha de la harpie, lui dévoilant sa marque. Mélédia de Tourmente la caressa du bout de ses doigts griffus en marmonnant. //

- Disons que j'aimerai rompre ce sceau. Mais comme vous le savez, les graphèmes n'agissent pas du tout ici, c'est pourquoi il me faut aller à Gifdu, de manière totalement illégale.

// Aquilea jeta un coup d'oeil à son acolyte. //

- Cassiopée a accepté de m'accompagner sous réserve d'avoir votre accord et la certitude que vous voudrez bien couvrir notre escapade.

// Mélédia se mit à rire, ce qui semblait très étrange à la Serdaigle. Elle l'avait souvent vue ironique, en colère ou complètement blasée, et n'aurait jamais cru que le rire faisait partie de ses modes d'expression ! //

- Vous ne manquez pas de toupet, les gamines.

// Aquilea retenait son souffle. Un instant, elle pensa que la harpie allait exploser de fureur, renvoyer Cassiopée, les envoyer toutes les deux chez le directeur, ou même à l'hôpital psychiatrique... Mais son regard n'avait pas la lueur de fureur annonciatrice d'une punition exemplaire ! //

- Votre projet est fou, et votre audace est extra. J'adhère, à une condition : si vous revenez vivantes de là-bas -au passage, O'Neill, vous avez intérêt à ramener vos petites fesses lundi dans mon bureau en bonne santé, sinon je vous poursuivrai en enfer pour m'avoir lâchée comme ça- , vous me laisserez faire de petites études sur votre cas. Parce que mine de rien, je n'ai jamais vu d'animagus naturel.

// Pour un peu, la jeunette sauterait au cou de la professeur. Mais, ne voulant pas perdre la vie prématurément, elle se contenta de sourire aux anges. //

[Cassiopee]

// Après avoir baragouiné bizarrement pendant un instant, Aquila sembla se reprendre et se décida à parler d'une voix claire. Cassiopée était contente de voir qu'elle ne se laissait pas impressionner de trop pas la harpie. Mélédia semblait, comme à son habitude, plus intéressée par le souci de métamorphose plus que par la fille. //

- Cassiopée a accepté de m'accompagner sous réserve d'avoir votre accord et la certitude que vous voudrez bien couvrir notre escapade.

// Mélédia était, on pouvait bien le dire, morte de rire. Ou du moins, elle était hilare. Assez que pour sa remontrance se borne à un simple : //

- Vous ne manquez pas de toupet, les gamines.

// Cassiopée haussa un sourcil. Elle était déjà moins gamine que la petite qui l'accompagnait ! Aquilea devait être... en première ou deuxième. Elle, elle était une fière redoublante de 7ème année... Oui, bon, pas si fière que ça mais tout de même. //

- Votre projet est fou, et votre audace est extra. J'adhère, à une condition : si vous revenez vivantes de là-bas -au passage, O'Neill, vous avez intérêt à ramener vos petites fesses lundi dans mon bureau en bonne santé, sinon je vous poursuivrai en enfer pour m'avoir lâchée comme ça- , vous me laisserez faire de petites études sur votre cas. Parce que mine de rien, je n'ai jamais vu d'animagus naturel.

// Souriant aux anges, Aquilea semblait apprécier l'aide inespérée de la professeure de métamorphose. Hors, Cassiopée, elle, n'était pas forcément d'accord. //

- Professeur, ça ne vous dit pas un petit voyage ? Je doute que je puisse passer seule d'un monde à l'autre avec juste une gamine. Nous n'avons même pas de liens de parenté... Tandis qu'avec vous... Personne n'oserait nous faire de remarques.

// Cassiopée se tut, attendant une réponse, mais elle sentait que sa phrase pouvait être mal interprétée... Mais où avait-elle pêché ? //

- Je veux dire, ajouta-t-elle précipitamment, que votre grande aura naturelle attirera le respect et évitera les questions auxquelles nous ne voulons pas répondre...

// Mélédia de Tourmente s'était redressée, de sorte à être bien droite et surtout bien grande. Ce qui était ridicule quand on savait que Cassiopée avait facilement une tête de plus qu'elle. Mais tout de même, la serdaigle fit attention à se tasser un peu. Juste pour ne pas vexer la petite Harpie. //

- Vous voulez que je les terrorise ?

- En gros... Yep. Je sais que ça vous demandera beaucoup d'efforts pour leur faire peur, ce n'est vraiment pas votre genre en autre temps, vous qui êtes si douce, si calme, si...

// Cassiopée s'amusait à détourner l'image de la professeure à sa manière. Aquilea suivait l'échange mais elle n'arrivait pas à voir si elle était contente ou avait peur. Mélédia mit fin à ses interrogations en sortant ses ailes avec entrain. //

- D'accord. Vu qu'il faudra bien faire en sorte que vous deveniez moins impertinente O'Neill, j'accepte. Cela me fera des vacances expresses. Vous voulez partir quand ?

// Il y avait une sorte d'affection qui émanait de la manière dont Mélédia prononçait le nom 'O'Neill'. Mais cela n'était pas nécessaire, Cassiopée savait qu'elle l'appréciait depuis qu'elle lui avait proposé un poste d'assistante en métamorphose. //

- Aquilea ? Ton choix !

[Aquilea]

- Professeur, ça ne vous dit pas un petit voyage ?

// Le sourire béat de la jeune serdaigle fit place à une expression totalement horrifiée. Un séjour à Ys avec une fille qu'elle connaissait à peine et la prof qui lui faisait le plus peur au monde, sérieusement ? Mais Cassiopée enchaîna sans remarquer l'expression de la fillette. //

- Je doute que je puisse passer seule d'un monde à l'autre avec juste une gamine. Nous n'avons même pas de liens de parenté... Tandis qu'avec vous... Personne n'oserait nous faire de remarques.

// Un silence s'installa. Les yeux d'Aquilea allaient de la septième année à la harpie, sans comprendre ce qu'il se passait. //

- Je veux dire que votre grande aura naturelle attirera le respect et évitera les questions auxquelles nous ne voulons pas répondre...

// Dans son jargon, Aquilea aurait appelé ça "caresser dans le sens du poil"... Enfin, des plumes, en l'occurence ! Et ça avait l'air de plutôt bien fonctionner... //

- Vous voulez que je les terrorise ?

- En gros... Yep. Je sais que ça vous demandera beaucoup d'efforts pour leur faire peur, ce n'est vraiment pas votre genre en autre temps, vous qui êtes si douce, si calme, si...

// La jeunette était perdue. Cet échange était particulièrement étrange à ses yeux, et la proximité entre Mélédia et Cassiopée le rendait tellement intime qu'Aquilea avait l'impression de violer un espace privé... //

- Aquilea ? Ton choix !

// Deux paires d'yeux braquées sur son petit mètre quarante-deux. Elle clignota des yeux. //

- Oh ! Euh... Oui. Oui, ça me semble bien...

// Sa voix ne semblait pas très convaincue ; d'un autre côté, elle-même n'était pas sûre d'approuver le projet. Maaaaaais... //

** Je crois que de toutes manières, je n'ai pas le choix. J'ai vraiment envie de savoir ce qui se cache derrière ce fichu sceau, ou tatouage, ou marque, ou je ne sais quoi. Disons qu'on a trop avancé pour faire marche arrière maintenant... Et puis, comme Cassiopée l'a dit, elle accompagnant une petite comme moi dans un monde inconnu, ça risque de faire tilt ; je n'aimerais pas me faire renvoyer pour ça, ni risquer son propre renvoi. Et puis, la présence de De Tourmente avec nous, ça donne un certain charme...**

// "Vous voulez partir quand"... //

- Dès que possible, professeur. Enfin, en fonction de vos priorités à toutes les deux, évidemment. Je ne voudrai pas bousculer vos projets juste pour ma petite entreprise personnelle.

- Soit, soyez prêtes dans deux heures. Et ne vous encombrez pas inutilement : ne prenez que le strict nécessaire, est-ce clair ? Dans deux jours GRAND MAXIMUM nous serons de retour.

// Aquilea avait bien remarqué le regard appuyé de Mélédia ; Cassiopée était-elle le genre de personne à partir avec l'ensemble de sa garde-robe et celle de sa voisine de chambre "au cas où" ? Mais elle n'avait pas de temps à perdre. //

- Merci infiniment, professeur !

// Tandis qu'elle quittait la pièce au pas de course (pour changer), la liste de ce dont elle aurait besoin défilait dans sa tête. Baguette, c'était évident. Le lot de Pimentines offert par Max pour Noël, savait-on jamais. Ses cours de graphèmes pouvaient toujours servir. Et sa dague : les cours de Zaranki porteraient peut-être enfin leurs fruits ! //

[RP fini]

[Willow Jones]

[Début de RP entre Ambros Fadraig & Willow Jones]

//Willow Jones s'était encore perdue dans le château. Mais ça, elle ne le savait pas encore. Pour l'instant, elle était en train de relire ses fiches de cours d'étude des graphèmes pour se préparer à l'examen qui devait avoir lieu en fin de semaine. C'était un bel après-midi et ses amis avaient tenté de la convaincre d'aller se promener dans le parc avec eux, et peut-être même nourrir le calamar géant, mais comme elle avait cumulé les Acceptable ce semestre dans ce cours, elle ne pouvait pas se permettre de bâcler ses révisions. Sa mère lui avait déjà passé un savon à ce propos dans ses trois derniers hiboux. Elle avait donc décidé de rejoindre la salle commune des Poufsouffle qui serait probablement désertée vu le temps, pour travailler en paix. Un œil sur la structure de Fehu, elle avait commencé à rêvasser sur ce qu'elle ferait pendant le week-end. Willow avait une capacité de concentration très limitée, et la fâcheuse tendance à laisser son esprit dériver s'il n'était pas stimulé régulièrement. C'est comme ça qu'elle s'était retrouvée à prendre un mauvais tournant en partant de la Grande Salle pour aller dans sa salle commune. Trois fois.

Elle continua à marcher encore cinq bonnes minutes avant de butter nez le premier dans un mur.//


**Nan mais aïe-euh ! Mais... Depuis quand y'a un mur ici ?**


-Les murs bougent ?? On m'avait prévenue pour les escaliers mais pas pour le reste du bâtiment ! Et puis c'est quoi ces portes d'ailleurs ?


//En regardant autour d'elle, Willow pâlit lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était dans les cachots, plus loin qu'elle était jamais allée, et bien sûr à plusieurs couloirs de sa salle commune. En soit, ça n'aurait pas été un problème si Willow avait un sens de l'orientation à peu près équivalent à celui d'un humain banal. Mais non, elle était incapable de se représenter mentalement un espace. Ça lui valait d'arriver fréquemment en retard en cours, de se prendre des retenues parce qu'elle ratait le couvre-feu, et, dans le cas présent, de se retrouver au milieu d'un couloir inconnu sans savoir d'où elle venait ni où il menait, et sans connaître personne parmi les quelques élèves dans le coin qui pourrait lui donner des indications pour s'en sortir...//

[Jade Ogreaney]

// Ambros sortait tout juste de son cours de potion avancée qu’il avait choisi en début d’année. Il avait beau être un serpentard il détestait les cachots. Enterrés dans les sous-sols humides de Poudlard, la moisissure recouvrant une bonne partie des murs, l’atmosphère y était tout sauf chaleureux. Les araignées et autres bestioles en tout genre y faisaient leurs nids et les vieux murs sombres des couloirs conservaient la froideur de l’entrée. Les quelques fenêtres, enfin plutôt ouvertures laissant passer un mince filet de lumière blafarde, permettant le strict minimum pour voir où l’on posait les pieds.

Le garçon n’avait qu’une hâte, retrouver sa salle commune chaleureuse et douillette où il pourrait s’enfoncer dans son canapé favori pour faire une sieste. L’après-midi avait beau être radieux, il avait irrémédiablement envie de dormir et de ne rien faire. Il avait de l’avance dans ses cours et il pouvait totalement se permettre une petite pause dans ses révisions. Il marchait d’un pas terminé, sachant exactement où il de dirigeait, le seul son de ces pas se répercutant contre les murs froids du couloir brisait le silence.
Tournant à droite, puis à gauche, le garçon se retrouva rapidement dans un des couloirs les plus sombres des cachots. //

- Les murs bougent ?? On m'avait prévenue pour les escaliers mais pas pour le reste du bâtiment ! Et puis c'est quoi ces portes d'ailleurs ?

// Ambros retient un rire pour ne pas vexer la jeune fille qui semblait complètement perdue. Un regard vers sa cape lui apprit qu’elle était de poufsouffle. Elle ne lui disait absolument rien, elle n’était donc pas de son année, il avait de nombreux cours en commun avec les poufsouffle mais cette jeune brune ne lui était pas familière. //

- Tu es perdue peut être ? lança le serpentard en souriant. Tu es bien loin de ta contrée à ce que je vois, rajouta t-il en pointant l’emblème du blaireau sur la cape de la jeune fille. J’espère que tu ne viens pas nous espionner, si tu savais ce qu’on fait aux espions....

// Il avait lancé cette dernière phrase en rigolant. Il était de bonne humeur et même si la jeune fille semblait paniquer, elle ne semblait pas avoir peur des serpentards, comme le faisait certains jeunes sorciers dans Poudlard. //

- C’est ton sens de l’orientation qui s’est fait la malle ? Avoues que tu n’as aucune idée de où tu te trouves, rigola le garçon en s’approchant de la jeune fille, restant à une distance convenable tout de même. Moi c'est Ambros Fadraig, je peux t'aider peut être ?

[Willow Jones]

// Willow sursauta quand une voix résonna dans le couloir derrière elle. //

- Tu es perdue peut être ? Tu es bien loin de ta contrée à ce que je vois. J’espère que tu ne viens pas nous espionner, si tu savais ce qu’on fait aux espions.... 

// Figée, elle se retourna légèrement pour faire face à un Serpentard. Il ne lui disait rien, mais comme elle n'avait pas d'ami dans la maison des vert et argent, elle ne leur prêtait pas attention, alors il aurait aussi bien pû avoir des cours avec elle qu'elle n'aurait pas été au courant. Le temps qu'elle comprenne ce qu'il avait dit // ** comment ça ce qu'ils font aux espions ? Qui voudrait espionner les serpents ? Pourquoi ? Ils cachent des trucs ? Je suis sûre qu'ils font des fêtes en secret ! ** , // il avait enchaîné : //

- C’est ton sens de l’orientation qui s’est fait la malle ? Avoues que tu n’as aucune idée de où tu te trouves. 

// Il rit, et ça la mit mal à l'aise. Son désarroi était si visible que ça ? Elle sentait ses oreilles chauffer à l'idée qu'il ait pu la voir se cogner, ou pire, parler à un mur. Que les gens de sa maison soient habitués à ses extravagances ne voulait pas dire qu'elle accepterait que toute l'école soit au courant. Elle était quand même à moitié sang-pur et elle n'avait pas le droit d'entacher la réputation de sa famille. Elle aurait voulu se glisser entre les pierres des murs autour d'elle. //

- Moi c'est Ambros Fadraig, reprit l'élève qui lui faisait face, je peux t'aider peut être ?  

// Le premier réflexe de Willow fut de secouer de la tête. Après tout, elle était en cinquième année, elle était sensée connaître le château ! Mais après une seconde de réflexion, elle décida de mettre sa fierté de côté : un vague souvenir d'avoir un jour appris que pécher d'Hubris était un crime, ou quelque chose comme ça. //

- Hum... En fait... Peut-être ? Je m'appelle Willow Jones. Euh, je suis à Poufsouffle, comme tu l'as apparemment remarqué, et je ne sais pas où... on est ? 

// Ses joues étaient également en feu, maintenant, et elle détestait admettre ses erreurs comme cela. Mais puisqu'elle n'avait pas d'autre solution, elle enchaîna, tout en se demandant si elle ne pouvait pas se métamorphoser en souris et disparaître. //

- Je crois que j'ai dû tourner dans un mauvais couloir. En fait j'ai dû en prendre plusieurs, parce que je ne suis jamais venue ici. Pas que je passe beaucoup de temps dans les cachots, mais bon... Je voulais aller dans ma salle commune pour réviser, mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, et maintenant je suis ici. Tu saurais par où je dois repartir ? 

// Elle pointa un doigt interrogateur vers la droite, essayant de sauver le peu de dignité qui lui restait en faisant semblant d'avoir tout de même une vague idée de la direction de sa salle. //

[Jade Ogreaney]

//La jeune fille avait semblé déterminé à retrouver son chemin par ses propres moyens, elle secouait franchement sa tête, ce qui fit sourire le serpentard. //

- Hum... En fait... Peut-être ? Je m'appelle Willow Jones. Euh, je suis à Poufsouffle, comme tu l'as apparemment remarqué, et je ne sais pas où... on est ?

// La jeune fille avait enchainé sur une explication plus que confuse sur la manière dont elle pensait s’être perdue. Elle expliquait qu’elle avait pris plusieurs tournants et qu’elle ne s’était pas rendu compte qu’elle s’enfonçait de plus en plus dans les profondeurs des sous-sols.
Le serpentard songea que ça ne ferait pas de mal que les préféts des différentes maisons mettent des plans de l’école à disposition des élèves, la jeune fille n’était plus en première année mais bon nombre de jeunes et de plus vieux se perdaient encore dans les couloirs et personne n’avait une carte magique à disposition. //

- Oui je connais le chemin que tu dois prendre, mais ça serait bien compliqué à expliquer je pense. Si ça te dérange pas je t’accompagne jusqu’aux cuisines du château et après tu devrais pouvoir retrouver ton chemin, moi j’irais me remplir la panse dans la joie et la bonne humeur. Ça te va ?

// Il avait proposé cette solution à la jeune fille, elle s’était perdue surement en sortant de cours, alors que la plupart des salles de classe n’étaient pas aussi éloigné dans les profondeurs ; la salle d’où sortait Ambros était une ancienne classe désaffectée, et plus personne ne donnaient de cours dans cette partie de l’école. Le garçon ne voulait pas non plus laisser la jeune fille se perdre encore plus. Avoir un mort sur la conscience, surement pas !

Il avait commencé à avancer dans le couloir avant d’entendre la réponse de Willow, le serpentard avait sorti sa baguette et s’amusait à faire des arabesques de lumières avec. Le silence enveloppait encore le couloir et Ambros se poussa lui-même à faire la conversation.//

- Et sinon, tu es en quelle année ? Tu connais peut être Katleen, elle est chez les blaireaux aussi.

[Willow Jones]

- Oui je connais le chemin que tu dois prendre, mais ça serait bien compliqué à expliquer je pense. Si ça te dérange pas je t’accompagne jusqu’aux cuisines du château et après tu devrais pouvoir retrouver ton chemin, moi j’irais me remplir la panse dans la joie et la bonne humeur. Ça te va ? 

// Willow envisagea une seconde de refuser, mais son interlocuteur commençait déjà à avancer dans le couloir. Elle pesa le pour et le contre un instant – pour : elle retrouverait sa salle commune chérie et pourrait continuer ses révisions au calme. Contre : et si ce type était un assassin ? Ou pire, s'il voulait lui voler ses notes ?!

Cette dernière idée se renforça un peu plus lorsqu'il sortit sa baguette, même s'il l'utilisa de manière bien inoffensive. Mais il était hors de question qu'elle reste croupir au fin fond des cachots. Elle était bien trop jeune pour mourir. Et puisque personne ne venait jamais dans ce coin, on mettrait des jours à la retrouver, et elle pourrirait. Sa mère serait capable de la ranimer juste pour lui rappeler qu'être « sang-mêlée ne voulait pas dire qu'elle était libre de déroger à l'étiquette », et que mourir avant ses parents était très mal vu. Surtout si elle n'était pas présentable pour l'enterrement.

C'est donc d'un pas décidé – mais en gardant la main proche de sa baguette – que Willow trottina pour rattraper Ambros.//

- Et sinon, tu es en quelle année, demanda-t-il.

// La jeune fille ouvrit la bouche pour répondre, mais déjà il enchaînait : //

- Tu connais peut être Katleen, elle est chez les blaireaux aussi.

-Oh, je suis en cinquième année, comme Kathleen. On partage le même dortoir, mais je la vois assez peu... Et toi ? T'es en quelle année ? Merci, au fait, de m'aider je veux dire. J'ose pas imaginer à quel point j'aurais pu continuer à me perdre sans ton aide.

// Après un instant de réflexion, la poufsouffle poursuivit : //

- Mais qu'est-ce que tu fais dans cette partie du château d'ailleurs ? J'espère que tu ne prépares pas un sale coup !

// Elle s'était laissée aller à rire et plaisanter sur sa dernière remarque. Après tout, s'il lui avait voulu du mal, il aurait agit plus tôt. Et puis, elle voulait croire que les gens pouvaient être gentils sans arrière pensée. Elle méritait décidément vraiment sa place chez les jaune et noir. //

[Jade Ogreaney]

- Oh, je suis en cinquième année, comme Kathleen. On partage le même dortoir, mais je la vois assez peu... Et toi ? T'es en quelle année ? Merci, au fait, de m'aider je veux dire. J'ose pas imaginer à quel point j'aurais pu continuer à me perdre sans ton aide. Mais qu'est-ce que tu fais dans cette partie du château d'ailleurs ? J'espère que tu ne prépares pas un sale coup !

// La jeune fille avait fini sa phrase sur le ton de la rigolade. Ambros sourit, il avait senti la poufsouffle méfiante au début de leur conversation, si ils pouvaient appeler ça une conversation. Il n'avait aucune mauvaises intentions et pour une fois il offrait ses services sans rien demander en retour. //

- Je suis en sixième année chez les serpentard. Si c'est un mauvais coup que je préparais tu le saurais bien vite très chère.

// Il avait fini sa remarque en lui lançant un clin d'oeil, il aimait rigoler avec les gens et faire de nouvelles rencontres, certes il n'aurait jamais cru qu'il rencontrerai une personne dans les sombres couloirs des sous sols de Poudlard mais tout pouvait arriver dans ce château. //

- Et si tu veux vraiment savoir, avant de devenir ton GPS personnel, j'étais en cours avancé de potion... Ne fais pas cette tête, c'est super les potions tu peux mélanger pleins d'ingrédients différents, c'est comme la chimie moldue dont me parlait tout le temps ma mère !

// Les deux élèves s'enfonçaient de plus en plus dans les couloirs sombres avant de bifurquer sur la droite et de tomber nez à nez avec un chat errant. le chat feula un moment puis s'échappa dans la direction opposée aux deux élèves.
Ambros avait beau faire le chemin très souvent, certains recoin du château lui étaient encore inconnue, c'est pourquoi lorsque il tourna dans le couloir de gauche et tomba sur un couloir dépourvu de la moindre parcelle de lumière il fut décontenancé. Il s’arrêta brusquement et jura. //

- Nom d'un scroutt, je ne sais pas où on est.

[Willow Jones]

- Si c'est un mauvais coup que je préparais tu le saurais bien vite très chère. 

// Même si Ambros avait ajouté un clin d'oeil à sa réplique, Willow décida de le classer dans la catégorie des gens « sympas mais à ne pas contrarier ». On ne sait jamais, il avait l'air d'être capable de se retourner contre elle au dernier moment. //

- Et si tu veux vraiment savoir, avant de devenir ton GPS personnel, j'étais en cours avancé de potion...

// Willow grimaça. Elle aimait bien les potions, mais elle n'était pas assez douée pour suivre des cours avancés. Elle ferait sans doute exploser le château, ou tuerait quelqu'un malencontreusement. //

- Ne fais pas cette tête, c'est super les potions tu peux mélanger pleins d'ingrédients différents, c'est comme la chimie moldue dont me parlait tout le temps ma mère !

// Elle ouvrit la bouche pour répondre lorsqu'un chat apparut devant eux, feula dans leur direction puis disparut. //

** Non mais qui laisse son chat traîner sans surveillance ? Bon, okay, je laisse mon chat traîner sans surveillance, mais il est bien élevé ! Et il ne crache pas sur les gens. Non mais franchement. Quel manque de savoir-vivre ! Et puis pourquoi... **

// La poufsouffle fut brutalement interrompue dans ses pensées lorsque le serpentard s'arrêta devant elle. Elle voulu lui demander à quoi il jouait, lorsqu'il s'exclama : //

- Nom d'un scroutt, je ne sais pas où on est.

- Excuse-moi ?

// Willow sentit la colère et la panique monter en elle. //

- Tu te fiches de moi j'espère ? Oh par Merlin ! Tu te la jouais avec tes grands airs de monsieur je-sais-tout, alors je me disais : grand-mère a encore tord, on peut faire confiance aux serpentard, ils sont sympas en fait ! Mais non ! Tu nous as juste encore plus perdus !

// Elle commença à agiter les bras , manquant de frapper le garçon au passage. //

- On va mourir ici, et on va nous retrouver, et mon grand-père va me renier si on me retrouve morte avec un serpentard.

// Elle sortit sa baguette et la mit sur la gorge du serpentard. //

- Tu sais à combien je suis passée d'être déshéritée lorsque j'ai été envoyée à Poufsouffle ?! A ça ! « Dix générations de serdaigle, Willow ! Comment as-tu osé, Willow ? »,// imita-t-elle en prenant une voix grave.// « Tu as intérêt à te reprendre en mains, jeune fille, ou tu finiras comme ton oncle ! » Par Morgane, je jure que si jamais il faut te tuer pour que je survive, je le ferai !

// Willow finit sa tirade en se laissant tomber par terre, se cachant le visage derrière les mains. //