A l'Ombre de la Clairière

[Isara]

- Ah mais que vois-je, n'est-ce pas ma grande amie... dit-il d'un ton railleur.

// Il regarda la jeune fille se pencher et cueillir une plate qu'elle respira avant d'attraper une feuille et un stylo et d'écrire. Un stylo ? A Poudlard ? C'était plus qu'étrange... En tout cas, cela indiquait clairement que cette fille était née-moldue comme lui. Jamais un sorcier ne s'abaisserait à utiliser ce genre d'objet même si il fallait avouer que des fois c'était bien plus pratique.

Un sourire apparu sur son visage et vu son humeur exécrable, c'était plutôt remarquable. Il toucha de sa main, l'épée qu'il portait à la ceinture. Et il se rappela instantanément pourquoi il était là. Et même si sa camarde aurait été fort impressionnée par sa démonstration, il voulait être seul et n'avait de toute façon aucune envie d'épater qui que ce soir avec ses performances.

A première vue, elle avait d'ailleurs décider de faire comme si il n'était pas là. Ça tombait plutôt bien puisqu'il désirait surtout être tranquille en ce moment. Il n'allait don nullement insisté pour parler avec cette petite dinde qu'il n'appréciait de toute façon pas du tout. //

- Puisque je semble te déranger, je ne vas pas vous imposer plus longtemps ma présence, milady.

// Et sur ces belles paroles, il fit une magnifique révérence qui visait clairement à se moquer de sa condisciple avant de faire demi-tour... //

[Katleen Makerley]

// Au fond d'elle, Katleen avait envie que le garçon décroche un mot. Maintenant qu'il était là, elle n'avait plus envie qu'il parte. C'était bizarre mais quand la Poufsouffle se trouvait en la présence de quelqu'un, elle se sentait vraiment seule quand cette personne partait, qu'elle l'apprécie ou non.

Elle ne se fit pas prier longtemps car le jeune homme lâcha : //

- Puisque je semble te déranger, je ne vas pas vous imposer plus longtemps ma présence, milady.

// Elle se retourna et le vit faire une révérence. Pourquoi se moquait-il d'elle ainsi ? Au final, ils ne se connaissaient même pas ou peu. Il fallait qu'elle lui pose la question. Elle frissonna, il faisait froid, ou alors elle avait peur, elle resserra donc son gilet en laine sur ses épaules et prit la parole : //

- Bien que je me doute déjà de ta réponse, tu peux rester ici pour faire ce que tu devais faire, je ne vais pas te déranger. Ou alors on peut discuter... tenta-t-elle, en primesautière qu'elle était quand elle angoissait de parler aux gens.

// Il allait lui rire au nez, c'était quasiment sûr mais elle continua de le scruter jusqu'à ce qu'elle obtienne sa réponse.

Il était très grand et musclé. Une carrure impressionnante en somme. En effet plus le temps passait, plus le silence s'imposait, plus la brune regrettait de lui avoir adressé la parole. Mais que lui était-il donc passé par la tête ? Elle allait être encore touchée par ses futurs et certains mots blessants, sensible qu'elle était. //

[Isara]

// Il commençait déjà à s'éloigner quand sa camarade daigna enfin lui adresser la parole. //

- Bien que je me doute déjà de ta réponse, tu peux rester ici pour faire ce que tu devais faire, je ne vais pas te déranger. Ou alors on peut discuter...

** Ah, parce que maintenant, la petite dinde a envie de discuter ?! **

// Elle croyait quoi ? Que le bel italien allait s'adapter à ces sautes d'humeur ? Il était temps que la gamine redescende sur terre et qu'elle comprenne que toute action a une répercussion ! Il ne le ferait même pas le plaisir de s'énerver, elle ne méritait même pas qu'il fasse cas d'elle. D'ailleurs cette rencontre lui avait passé toute envie de s'entraîner. //

- Tu as envie de discuter maintenant ? Bah pas moi, figure toi ! Et puis je n'ai franchement pas de temps à perdre avec une gamine capricieuse dans ton genre !

// Sur ces mots, Andrea s'éloigna sans lui laisser le temps de répliquer et sans même lui adresser un dernier regard. Il se fit la remarque que la prochaine fois qu'il la voyait, il se contenterait de l'ignorer. Chacune de leurs rencontres étaient une perte totale de temps et elle n'était même pas séduisante. Quitte à devoir faire la conversation avec une femme capricieuse, il aurait préféré au moins en profiter avec les yeux...

D'ailleurs l'italien se sentait seul en ce moment. Avec tout ses problèmes, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pris le temps de profiter de la compagnie féminine de Poudlard. Il aimait faire rougir de plaisir les jeunes demoiselles et il était temps de se remettre en selle...

[Rp fini]

[Isara]

[RP entre Calleigh Hamilton et Andrea Mancini (Isara)]

// Andrea n'avait pas dormi de la nuit et la journée avait été affreusement longue. Il n'avait fait que penser à sa petite puce, elle n'avait pas quitter un instant ses pensées. Il n'avait aucune idée de ce qu'il avait mangé au repas ou de quoi ses cours avaient bien pu parler. Heureusement pour lui, les professeurs le laissait tranquille, parce qu'il aurait été bien embêté si il s'était fait interroger.

Il se souvenait parfaitement des derniers mots de Calleigh et du petit baiser qu'elle lui avait donné avant de rentrer dans sa Salle Commune. //

- Hum nah... Je préfère me servir de toi autrement...

// Se rendait-elle seulement compte du sous-entendu de sa phrase ? Il n'en était pas sûr, elle était tellement innocente, ce qui n'était pas son cas. Et si il avait pleinement savouré son au revoir, planant sur un petit nuage en retournant à son dortoir, il avait fallu redescendre. Et la chute avait été rude. Allongé dans son lit dans le noir, il n'avait eu d'autres choix que de se poser les bonnes questions. Il aurait pourtant préféré penser à leurs prochaines embrassades.

Elle n'avait que douze ans et elle était l'héritière d'un clan écossais. Il avait seize ans et il devait pour sa part rentrer en Italie pour prendre la suite de son père à la tête des Mancini. Même si le futur bébé était un garçon, il ne pourrait pas juste lui donner sa place en sachant ce que le bambin devrait traverser.

Et puis il se doutait que les espions des Calleigh étaient nombreux à Poudlard, à commencer par son propre cousin. Il faudrait peu de temps pour qu'on les aperçoivent et que les Hamilton apprennent ce qui se passait. Il doutait franchement qu'ils soient ravis de découvrir que leur petite protégée embrassait un italien, fils de mafieux, plus vieux qu'elle. Tout s'opposait à eux !

Du coup, c'est le cœur très lourd qu'il approchait de la forêt car il savait qu'avec les réponses qu'il avait trouvé à ces questions, il se devait de prendre les bonnes décisions. Il s'appuya contre un arbre à l'entrée des bois pour l'attendre. Pas pour la protéger d'un hypothétique danger mais parce qu'il avait envie de la voir au plus tôt. Elle lui avait tellement manqué. Il savait qu'il allait repousser au maximum le moment de lui annoncer qu'il ne devait plus se revoir parce que cela lui briserait le cœur. Celui qu'il ne pensait pas avoir avant de la rencontrer. Celui qu'il aurait presque préféré ne pas avoir pour ne pas ressentir cette tristesse inexplicable. //

[Calleigh Hamilton]

// Après cette journée haute en couleur, Calleigh s'était effondrée comme une pierre dans son lit, reprenant son sommeil là où elle l'avait laissé - c'est-à-dire, dans les bras d'Andrea. Au réveil par contre, elle était redescendue de son nuage. Elle n'était pas dupe, elle savait que l'avenir ne s'annonçait pas rose, surtout lorsque son père l'apprendrait, même si, dans le fond d'elle-même, elle se réjouissait de le mettre en colère. //

** Au moins, j'obtiendrai autre chose de lui que de l'ignorance. **

// Et voilà, encore son stupide paternel. Quelle plaie! Elle aurait bien voulu le reléguer dans un coin sombre de son cerveau mais celui-ci semblait vouloir s'acharner à le faire resurgir à tous bout de champ. //

** Tant pis. **

// Quoi faire d'autre? Rien, à part ce qui était prévu, c'est-à-dire, retrouver Andrea dans la forêt interdite après une longue journée de cours. Heureusement qu'elle n'avait pas eut de cours d'Art au combat parce qu'elle aurait encore une fois été fatiguée. Enfin, même si elle devait se ménager un peu à cause de sa blessure à la cheville. Zaranki n'avait jamais eu à se plaindre d'elle auparavant donc il se montrait exceptionnellement compréhensif. De toute façon, elle allait vite rattraper son retard, et son professeur le savait très bien.

Bref, elle se dirigeait tranquillement vers l'orée de la forêt en se demandant bien comment ce rendez-vous allait tourner. Elle avait un mauvais pressentiment avec tout ça, il fallait dire que c'était plutôt compliqué, elle en était très consciente.

Elle le vit avant même d'arriver près des arbres, il l'attendait nonchalamment appuyé contre un arbre. En même temps, en le regardant, elle avait vraiment l'impression que quelque chose n'allait pas, même si elle n'aurait pas su dire quoi exactement. Elle s'approcha lentement de lui, les mains croisées dans le dos, vaguement nerveuse. //

- Salut.

// Elle ne savait pas quoi dire d'autre, la situation était vraiment bizarre. La veille, ils s'engueulaient et s'embrassaient, elle avait de foutues visions et s'endormait dans ses bras. Un vrai roman à l'eau de rose (plein de drames et de situations impossibles). Si elle ne l'avait pas vécu elle-même, elle n'y aurait jamais cru.

La Hamilton avait abandonné son uniforme scolaire pour mettre un jean tout simple avec un chandail blanc léger aux manches trois quarts. Plus pratique pour aller dans la forêt.

Elle mit ses mains dans ses poches arrière en faisant un sourire à Andrea, pas trop convaincue du déroulement de la soirée. Ils marchaient vraiment sur une corde raide... //

[Isara]

// Quand il l'aperçut enfin, son cœur manqua un battement. Il avait craint qu'elle ne vienne pas. Leur discussion de la vieille n'avait pas été de tout repos et en l'embrassant comme il l'avait fait, il avait pensé l'avoir effrayée. Elle aussi avait eu la nuit pour réfléchir et pour remettre ses idées en place. Du coup, il était donc réellement étonnant de la voir s'avancer vers lui.

Elle portait un jean et un chandail clairs qui lui allaient bien au teint et qui tranchaient avec sa chemise noire et son jean foncé. Elle était comme il s'en souvenait, absolument adorable, angélique. Elle représentait la lumière, incarnait parfaitement l'innocence, et lui les ténèbres. Instantanément la tension d'Andrea se relâcha, elle avait un effet apaisant sur lui. La voir ainsi devant lui ne lui donnait plus du tout envie d'avoir cette fameuse discussion... //

- Salut.

// Calleigh glissa les mains dans ses poches arrières tout en lui souriant et il se fit la réflexion qu'il aimerait bien la prendre dans ses bras et mettre les siennes à la place. Ce n'était clairement pas le genre de pensée qu'il était censé avoir en regardant une élève de deuxième année. Il était sacrément dans la mouise ! //

- Hey

// Peu importe le sujet de leur discussion, il leur fallait s'éloigner de la lisière de la forêt. Ils étaient bien trop visible pour l'instant que ce soit des élèves dans le parc ou de ceux qui regardaient derrière les fenêtres du château donnant sur les bois. Andrea savait qu'ils ne pouvaient se permettre d'être vu avant d'avoir parlé. Et puis, il ne voulait pas voir rappliquer le cousin un peu trop protecteur de sa petite puce. Cela n'arrangerait clairement rien au schmilblick.

Il la prit donc par la main pour l'amener dans la clairière où il avait pris l'habitude de venir s'entraîner. Une fois arrivé, il hésita entre prendre la parole et lui voler un baiser. La sixième année était totalement perdu, mal à l'aise. Lui d'habitude si sur de lui, passait d'un pied sur l'autre en regardant Calleigh. //

- Il faut qu'on parle...

// Finalement c'était la bonne partie de lui, le gentil Andrea, qui l'avait emporté dans le dilemme. En même temps, il savait que si il avait recommencé à l'embrasser, il n'aurait pu s'arrêter ensuite. //

[Calleigh Hamilton]

- Hey.

// Un salut simple, sans fioritures. Le cerveau de la Poufsouffle fonctionnait à 100 miles à l'heure. Elle analysait chaque micro geste, chaque parole venant du Serdaigle pour tenter de savoir dans quelle direction s'en allait cette rencontre. Elle avait une trouille monstre en fait, même si elle ne le montrait pas.

Il s'avança vers elle et lui prit la main pour l'entraîner dans la clairière. Calleigh n'y avait jamais mis les pieds, même si elle s'était baladée plusieurs fois dans la forêt. Le trajet, pas très long, mais juste assez fit monter la nervosité dans sa poitrine et elle sentait qu'elle n'était pas la seule. Andrea aussi était nerveux, ce qui n'arrangeait rien à sa propre humeur.

Ils finirent par arriver et le Serdaigle lui fit face, lâchant sa main. Il avait l'air extrêmement mal à l'aise, ses yeux reflétaient tellement d'incertitudes! La Hamilton le comprenait, elle ressentait la même chose en cet instant. //

- Il faut qu'on parle...

// Calleigh soupira. Ce n'était jamais bon signe, cette phrase, mais elle savait qu'il avait raison. Elle s'assit à même le sol, en indien, et leva les yeux vers le jeune homme. //

- Je sais.

// Par où commencer? Peut-être par leur différence la plus évidente: leur âge? Même si elle n'avait vraiment pas envie d'aborder le sujet. Mais il le fallait bien.

Elle soupira de nouveau. Quelle galère. //

- Ça me semble évident qu'on a plusieurs années de différence, toi et moi.

// La première fois qu'elle l'avait vu, elle s'était fait la réflexion qu'il devait avoir environ le même âge que Nate, soit 15-16 ans, voire même 17 si elle poussait un peu. Il était grand, immense en vérité, et sa voix... C'était évident. Elle avait eu 12 ans en avril. Elle en aurait 13 dans quelques mois. Grande différence, surtout à leur âge. Même si elle se targuait d'être relativement plus mature que la majorité des jeunes de son âge. Son éducation l'avait obligée à grandir plus vite. N'empêche. Il fallait y réfléchir sérieusement. //

[Isara]

// Le soupir que déclencha sa phrase chez Calleigh lui fit un pincement au cœur. Il ne voulait pas être un des nombreux problème de la jeune femme. Mais au vu de la situation c'était précisément ce qu'il devenait. Elle avait été tellement fatigué hier après leur confrontation, au point de s'endormir sur un presque total inconnu.

Calleigh s'assied à même le sol avant de lui répondre. Il fit rapidement de même, parce qu'il avait vraiment trop l'impression de la surplomber ainsi. Déjà que quand elle était debout, il la dépassait largement. Il s'appuya contre l'un des arbres tout en prenant place à côté d'elle. //

- Je sais.

// Simple et efficace comme réponse et en même temps, elle ne révélait absolument rien de ses pensées ce qui torturait un peu le pauvre italien. Il aurait largement préféré l'attirer entre ses jambes et la prendre dans ses bras. Si seulement elle avait eu trois ans de plus... Quoique qu'ils auraient tout de même eu un tas de problème liés à leur famille. Elle soupira encore et cela fit encore cet effet désagréable au Serdaigle. //

- Ça me semble évident qu'on a plusieurs années de différence, toi et moi.

// En effet, c'était un point qu'il pouvait difficilement nier. Surtout qu'Andrea savait très bien qu'il faisait bien plus homme qu'enfant avec sa haute stature et les muscles développés à l'entraînement. Et puis son père l'avait aidé à grandir vite et à perdre toute innocence alors même qu'il parlait à peine.

Au diable, les conventions ! Si c'était leur dernière fois ensemble autant en profiter. Il l'attrapa pour la mettre exactement là ou il l'avait imaginé un instant plus tôt, tout contre lui. Dieu, ce qu'elle était légère... Il releva délicatement la tête de Calleigh vers lui et l'embrassa comme il rêvait de le faire depuis qu'il s'était séparé la vieille. Et ce baiser n'avait rien de celui chaste qu'elle lui avait donné devant la salle commune, il ressemblait bien plus à celui qu'ils avaient eu au milieu de la roseraie avant qu'il sache son âge.

Quand il la relâcha, ce fut pour murmurer ces mots à son oreille. //

- Pardonne moi, je n'arrive pas à te résister...

// Un aveu de faiblesse, bien la première fois qu'Andrea faisait cela. //

- Oui nous avons quelques années d'écart. Et même si je n'ai pas envie de te le dire, tu finiras pas le découvrir, je viens d'avoir seize ans.

[Calleigh Hamilton]

// Andrea s’était mis à sa hauteur, s’asseyant contre un arbre tout près d’elle. Il fallait dire qu’il était déjà bien assez grand comme ça sans en rajouter.

À peine avait-elle prononcé sa dernière phrase que le Serdaigle l’attirait à lui, entre ses jambes et le dos sur son torse avant de l’embrasser à nouveau. Oh, cette sensation, c’était juste divin. Un gros frisson la parcourue, partant du bas de son dos pour arriver jusque dans son cerveau. Comment espérer avoir une conversation sérieuse s’il faisait toujours ça? Mais Calleigh n’avait pas non plus spécialement envie qu’il arrête. C’était complètement fou l’effet qu’il avait sur elle. //

- Pardonne moi, je n'arrive pas à te résister...

// Encore ce son curieux qui sortit de sa bouche en réaction à la phrase murmurée, comme une sorte de ronronnement. Comment faire pour résister à cette voix chaude qui lui susurrait des choses aussi abominables à l’oreille? Impossible…

Encore une fois, il s’était excusé. Honnêtement là, elle avait juste envie de le faire taire, l’empêcher de prononcer ces mots en l’embrassant encore. Mais il la prit de vitesse en enchaînant : //

- Oui nous avons quelques années d'écart. Et même si je n'ai pas envie de te le dire, tu finiras par le découvrir, je viens d'avoir seize ans.

// Elle hocha la tête. C’était bien ce qu’elle avait estimé. Ils avaient quelque chose comme 3 ans et demi de différence, s’il disait qu’il venait d’avoir 16 ans. Elle en avait 12 depuis plusieurs mois déjà.

Elle se retourna dans ses bras, pour lui faire face, et dit simplement : //

- Arrête de t’excuser de m’embrasser.

// Elle prit alors le visage d’Andrea à deux mains et l’embrassa plus passionnément qu’elle ne l’avait jamais fait. C’était toujours lui, d’ordinaire, qui initiait les baisers plus profonds et elle en avait marre de jouer les tapisseries.

Elle ne se sépara de lui que lorsqu’elle sentit sa tête tourner à force de manquer d’air. C’était fou, ce sentiment, alors que ça ne faisait que 24h qu’ils se connaissaient. Pourtant, elle ne s’était jamais sentie aussi vivante. //

- 16 ans, tu dis… C’est à peu près ce que je pensais.

// Honnêtement, son âge ne la dérangeait pas plus que ça, enfin, pour l’instant du moins. Elle savait qu’il en serait autrement de sa famille, mais franchement, ça aussi elle s’en fichait pas mal. Tant qu’elle remplissait son rôle d’héritière, elle pouvait bien fréquenter qui elle voulait. //

[Isara]

// Calleigh ronronnait dans ses bras comme un petit chat, il aurait pu rester là indéfiniment. Il doutait trouver un jour meilleure occupation que du passer du temps avec sa petite puce. //

- Arrête de t’excuser de m’embrasser.

// A ces mots, il réalisa qu'elle avait raison ! Il ne cessait de demander des excuses à chaque fois qu'il l'approchait. Mais en même temps, il craignait tellement d'aller trop loin. Elle était si jeune et innocente et lui n'était qu'un homme. Homme qui en ce moment était ravi qu'il y ait un minimum de distance entre eux. Et encore plus quand elle se mit à l'embrasser. C'était son tour d'être passionnée et mon dieu, elle n'avait plus rien d'une enfant. Dans ses bras, elle était femme. Andrea oublia complètement tout ses beaux principes réfléchis pendant la nuit. Il n'y avait plus qu'elle, sa chaleur, sa douceur... //

- 16 ans, tu dis… C’est à peu près ce que je pensais.

// Depuis le début, il repoussait ce moment, il avait craint qu'elle ne fuit en sachant. Et maintenant, il se demandait si il ne s'était pas monté la tête tout seul. Elle se semblait même pas perturbée par cette question d'âge alors que lui était traumatisé. Était-ce lui qui se prenait la tête pour rien ? Il ne savait plus et il n'avait plus envie d'y penser.

Il l'encercla de ses bras, une main sur son chandail et l'autre en dessous, posé au niveau de la cambrure naturelle de son dos. Il se mit à la caresser distraitement, espérant la faire de nouveau ronronner comme un peu plus tôt. Ce petit son était si charmant à son oreille et le faisait totalement fondre. Mais avant de se laisser totalement aller, il devait vérifier une dernière fois. De toute façon, dans cinq minutes, à ce rythme, il serait incapable de penser et même de se rappeler son nom donc c'était maintenant ou jamais. //

Et ça ne te dérange pas ?

// Andrea était bien incapable de se souvenir de toutes les bonnes raisons pour ne pas se revoir, qu'il avait listé cette nuit et dans la journée. Maintenant qu'elle était là, il ne voyait plus que le plaisir qu'il ressentait à sa présence. Il était persuadé qu'elle serait son rayon de soleil. Son envie de sourire après une journée pourrie. La petite chose qui faisait que la vie en valait la peine. //